Off the record

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lundi 12 février 2007

Les mega pixels, le scanner, l'imprimante et l'appareil photo...

Tout ça, c'est la chaîne de traitement numérique. Mais comment savoir quelle taille de photo je peux faire avec mon appareil photo ou mon scanner ?
Ca n'est pas tellement compliqué de comprendre la théorie mais il est difficile de trouver des explications vraiment claires...
Je vais m'y essayer!

Quelle capacité d'impression?

En fait, lorsqu'on scanne un négatif pour l'imprimer plus tard, il faut connaître ce premier chiffre magique qu'est la capacité des imprimantes photos classiques de photographe : 300dpi. dpi ? Dot per inch ou encore ppp soit point par pouce ou pixel par pouce, c'est pareil.
Ce chiffre n'a pas été décidé par le photographe du coin, il correspond à un critère de détails suffisant pour l'oeil, même si l'on ausculte la photo de très d'assez près.
Sachant cela, on comprend facilement que si on a une photo qui fait 300*300 pixels, une impression correcte (à 300 dpi donc) donnera au maximum une photo de un pouce par un pouce... 8-O

les appareils numériques et le marketing des Mega pixels?

Sachant qu'une impression à 300dpi est admise comme "suffisante" pour l'oeil humain, quelle taille d'impression pour combien de mega pixels?
Question qui fâche, padawan...
En fait si on se base sur un 6Mega Pixels, ce qui reste encore plutôt le bon milieu de gamme aujourd'hui, on aura une image de dimension 3000x2000, donc sur imprimante à 300dpi, classiquement une image de 10x6,6 pouces, soit encore 16,7x25,4cm...
Pas si mal finalement. Entre A4 et A5...

Et la résolution minimal de mon appareil photo pour faire du 10x15cm? Héhé, facile : 10x15cm = 4x6 pouces donc si impression à 300dpi, 4*300 par 6*300, image à 1200*1800 soit 2,1 Mega pixels !
Finalement ce vendeur de la fnac s'y connaissait ;-)

A quelle résolution scanner mon film?

On va donc en venir au scan : si l'on veut imprimer une photo de la taille exacte du négatif (exemple stupide) on n'aura qu'à scanner à 300 dpi.
Ainsi un négatif de 1 pouce par un pouce produira une image numérisée de dimensions 300*300 et si on imprime sur une imprimante qui peut faire 300dpi, on aura une photo de 1 pouce de large par un pouce de long...

En pratique !

Si on veut faire une impression de dimensions 60cm*60cm à partir d'un négatif 6cm*6cm (moyen format) on veut faire un tirage x10 donc il faut scanner à la résolution de l'imprimante x10, soit...300dpi*10=3000dpi.
Maintenant petites considérations pratiques, mon scanner me permet de scanner à 4800dpi, donc les tirages les plus grands que je puisse faire avec une impression à 300dpi sont des agrandissements de 4800/300 fois soit x16.
Finalement si je prend mes photos au format normal 24x36mm, j'aurais un agrandissement max de 38,4*57,6cm.
Si j'ai opté pour le moyen format, soit 6x6cm, agrandissement max à 96cmx96cm. La classe. Plus qu'à réussir une photo qui mérite ça 8-)
Et pour scanner à 4800dpi, il doit falloir prendre sa journée, si j'en crois la vitesse de mon scanner aux plus faible résolutions...

Adieu monde numérique cruel

Donc concrêtement, mon négatif moyen format scanné à 4800dpi me donnera une image carrée de coté 2,36pouces*4800dpi soit 11300x11300.
Donc pour avoir un appareil numérique qui puisse faire de telles photos, il me faudrait un capteur à 127,6 mega pixels...Mouais...
Pour le format normal 24x36mm, on tombe à 30 mega pixels...Pas mal...

jeudi 18 janvier 2007

Panorama avec Holga

L'art du panorama est difficile, et il faut faire quelques essais avant de réussir quequechose de correct.

  • toujours de gauche à droite, sinon...les photos unitaires seront dans le mauvais ordre.
  • Cette rêgle intêgre seulement le fait que l'image est transformée par une symétrie centrale, eg le soleil en haut à droite se retrouve en bas à gauche après passage par la lentille. Cependant, cela est valable pour la configuration de lentille du Holga, mais pas forçément pour d'autres appareils, il faut donc tester avec l'appareil ouvert et un calque en lieu et place du film afin de voir si l'image est ou non inversée.

Un chouette exemple... et un autre.

mercredi 20 décembre 2006

En bref, LOMO...

La fameuse fabrique d'appareils photos LOMO tient son nom de l'abréviation suivante : Leningrad Optical and Mechanical Union.
A son actif, les merveilles suivantes :

  • Lubitel
  • Lomo LC-A (produit depuis 1983, 35mm)

Par la suite, la société lomographique (fondée en 1992 par 2 étudiants autrichiens) a commercialisé les appareils fabriqués par LOMO ainsi que d'autre, chinois en particuliers, comme :

  • Holga
  • Zenith
  • Horizon
  • Lomo fisheye

Pleins d'appareils "cheap" pour faire des essais et s'amuser !

lundi 11 décembre 2006

Développement noir et blanc, essais et erreurs

Oscar à Ikea Jusqu'ici, aucun problèmes dans le développement...Je n'ai pas toujours appliqué les rêgles à la lettre, en particulier pour l'agitation de 10 secondes par minutes, mais tout roulait. Hier, arrivé au bout de ma bouteille d'ilfosol, j'entame une bouteille d'un autre développeur, le Rodinal. Je regarde les temps de dév conseillés par "the massive dev chart", et en voiture.
Je fais ça à la montre, confiant, pas besoin de chrono. Au bout de ... 3 ou 4 minutes (?) je me demande ou j'en suis, au final je développe 4 minutes au lieu de 5. Mauvais départ. 20% d'erreur quand même. Bon probablement quelques photos sur ou sous-exposées (je ne sais toujours pas si c'est l'un ou l'autre) seront récupérables dans le lot. Finalement, le négatif est très très sombre, une seule photo est regardable...Outch.
Ce matin, intrigué quand même par ce résultat tout de même au dela du ratage à 20%, je découvre le site d'un amateur qui conseille 9 minutes de dév au lieu des 5 proposées sur the massive dev chart...Ach sooooo... 8-) Bon on recommence les nouvelles aventures le we prochain.
Et allez voir celle d'Oscar à Ikea, elle est quand même rigolote !

mercredi 6 décembre 2006

Les bases...

Houses de ce que j'ai compris en lisant ici et la, la photo avec un appareil proposant un diaphrame et un obturateur à vitesse réglable doit suivre les rêgles suivantes...Si l'on veut avoir des photos regardables, sinon bien sur...

  • le réglage du diaphragme se comprend relativement aisément : plus il est ouvert plus on reçoit de lumière. L'échelle du diaphragme est calculée de manière à ce que lorsqu'on se déplace d'un cran, la quantité de lumière reçue est doublée ou divisée par deux. Ainsi en passant de f/16 à f/11, la lumière passant au travers du diaphragme sera multipliée par 2...
  • comme on ne peut jamais tout avoir, plus le diaphragme est ouvert, moins on a de profondeur de champ...
  • pour relier le diaphragme et le temps d'obturation : rêgle du f/16 : en plein soleil, à une ouverture de diaphragme f/16, on doit suivre vitesse d'obturation = 1/vitesse du film en iso. Par exemple 1/200s pour un film à 200 iso.
  • Suite de la rêgle, si on veut plus de profondeur de champ, on va ... diminuer le diaphragme, c'est bien la bas, ça suit. Et donc on va recevoir ... moins de lumière, exact. Fatalement il faudra ... augmenter le temps de pose.
    • Donc si on est en plein soleil, f/16, film 200 iso, on prend le temps de pose à 1/200s, facile.
    • toujours en plein soleil, on (décide de) passer à f/22 (ouverture plus faible suivante), film 200 iso, forcément, on reçoit 2X moins de lumière, fatal, le temps de pose va se voir multiplié par 2.

Pas si difficile en somme... Allez, courez acheter le Lubitel sur ebay ;-)

Allez, mon récap perso pour un film 400 iso :

plein soleil : f/16 - obturation 1/400s, mais j'ai que 1/250, fauut s'attendre à une surexposition. Toutefois, on parle vraiment de plein plein soleil...full bright sunshine huh! f/22 - obturation 1/200s, mais j'ai que 1/250, fauut s'attendre à une surexposition. Toutefois, on parle vraiment de plein plein soleil...full bright sunshine huh!

soleil mais éclairé de coté, on considère que la quantité de lumière est divisée par deux : f/16 - obturation 1/200s f/22 - obturation 1/100s

Bon on a compris, maintenant il nous suffit d'estimer la lumière et de savoir ou on est en terme d'ouverture de base (f/16 en plein soleil...).
Les rêgles suivantes s'appliquent :

  • Bright sun on light sand or snow-f/22
  • Bright sun-f/16
  • Cloudy bright-f/11
  • Cloudy-f/8 Heavy
  • overcast or open shade-f/5.6

Trouvé la...

vendredi 17 novembre 2006

Développement des films Lucky SHD 400 et Ilford HP5+

Selon "the massive chart" :

Film Developer Dilution ASA/ISO 35mm 120 Sheet Temp

HP5+ Rodinal 1+25 400 6 6 6 20C

HP5+ Rodinal 1+50 400 11 11 11 20C

SHD 400 Rodinal 1+25 400 7 20C

SHD 400 Rodinal 1+50 400 14-16 20C

Pour la suite :

  • 30 secondes semblent une bonne moyenne pour le bain d'arrêt, composé de vinaigre à 2° d'alcool (si on a du 8° on dilue 4 fois...ou 1+3...)
  • le fixateur doit agir entre 2 et 5 minutes, selon le nombre de fois qu'il a déja été utilisé...Le truc pratique c'est qu'on peut ouvrir la cuve au bout du temps nécessaire estimé et voir si le bord du film (normalement non impressionné) est bien transparent. S'il est encore un peu laiteux...on laisse agir un peu.

mercredi 25 octobre 2006

Holga et sérendipité

Shooting with the Holga is a serendipitious art...
Voila deux articles super cool à lire sur wikipedia, l'un sur le Holga, l'appareil photo du peuple (chinois en l'occurence) et l'autre sur la sérendipité...Puisque prendre des photos avec le Holga est un acte sérendipiteux (sérendipitieux?)